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A l'image des équipes région les U15F1 réussissent leurs débuts

Les U15F1 inondent l’AS Villeurbanne (79-60) ...

 

Enfin.... Les choses sérieuses commencent ! Des rencontres serrées, des débats haletants, où le palpitant cardiaque fait du yo-yo... Des mois et des mois que l’on attendait ça ! Et bien nous y sommes ! Maintenues pour la seconde phase dans le plus haut niveau régional, nos U15F1 accueillaient la redoutable équipe de l’AS Villeurbanne, elle aussi habituée aux grandes bagarres régionales, et coaché par un grand habitué de la maison bleue...

La tension est montée au fil de la semaine, et les visages de nos feux follets se sont crispés au fil des jours... Pourquoi tant de pression, de crispation ? Dieu seul le sait... Certainement l’appréhension de décevoir le staff et nos supporters... Mais nous savons très bien de quoi sont capables nos protégées, n’est-ce pas ? Pas « d’alerte tempête » émise, nous pouvons débuter la rencontre...

Le début des débats est tendu... Nous accumulons les pertes de balle sans savoir pourquoi... Le stress je vous disais (0-2) ... Un temps mort vert précoce nous remet dans le droit chemin. Petit à petit, nous reprenons confiance dans notre jeu, nos systèmes et surtout notre intensité. Quelques petites « gouttes » commencent à tomber dans le camp villeurbannais (7-2), annonciatrices d’un véritable « déluge » qui va s’abattre sur nos adversaires.

En quelques minutes, nos feux follets déversent des « trombes d’eau » sur l’équipe adverse... L’intensité est à son paroxysme, et les villeurbannaises sont contraintes de subir tous les assauts bleus. Quel QT ! Avec 15 unités d’avance (26-11), le plus dur est fait en imposant notre solidarité défensive.

La « tempête » et les « bourrasques » sont moins violentes lors de la seconde période... Les débats s’équilibrent et les villeurbannaises font parler leur impact physique, bien supérieur au nôtre (34-17). Notre rythme défensif est beaucoup moins transcendant et incite l’adversaire à reprendre confiance... De l’autre côté du terrain, notre rendement offensif nous laisse perplexe en ayant une ribambelle d’occasions de convertir des paniers faciles... Pourrait-on le payer en fin de rencontre ? Avec 18 unités d’avance à la pause (44-26), on se dit que l’écart est trop important. Mais vous le savez maintenant, il n’y a qu’une seule vérité...

Les débats reprennent.... Et les « averses orageuses » redoublent d’intensité ! Cette fois, la Turdine se transforme en véritable « torrent », emmenant tout sur son passage ! C’est une énorme « vague » qui déferle sur les grands gabarits adverses et qui ouvre une « brèche » dans la « digue » villeurbannaise !

Celles-ci sont surprises que l’alerte météo n’ait pas été déclenchée ! Mais qu’a fait Météo France ??? Les papiers peints villeurbannais se décollent, les plaques de plâtre sont imbibées d’eau... Ces dernières sont proches de la noyade (57-27), cherchant une bouée de sauvetage à laquelle se raccrocher... Nous voilà maintenant avec une avance confortable, mais la fin de période est plus délicate, la « décrue » s’amorce et notre léger relâchement permet à l’adversaire de tout juste sortir la tête de l’eau (60-37).

Le début du dernier acte est plus équilibré (64-40). Puis, un fait de jeu nous fait craindre le pire... Il y a d’abord un duel sous le cercle... Puis un énorme cri de douleur de la part d’une de nos feu follet dont c’était le grand retour sur les parquets, après plusieurs mois d’absence ! Ouf ce n’est pas le genou qui a cédé, mais un bon coup de coude dans l’œil, symbole d’un baptême de retour, avec un bon vieux cocard ! On respire...

Fait de jeu anodin me direz-vous, comme il y en a tous les weekends... Mais ce groupe est tellement soudé, tellement rempli de cohésion, que ceci rejaillit sur toute l’équipe... L’inquiétude autour de notre blessée se fait ressentir sur le terrain... Les « averses orageuses » ont cessé... Les « éclaircies » reprennent le dessus et les villeurbannaises ont commencé le « grand nettoyage » ...

Nous perdons alors tous nos repères, ce qui permet à l’adversaire de reprendre confiance. Nous encaissons un incroyable 16-0 qui fait revenir les villeurbannaises à 8 petites unités (64-56) ! Le « barrage » ponturdinois n’est pas loin de la rupture sous les encouragements adverses qui croient au véritable hold-up ! Quand je vous dis qu’il n’y a qu’une seule vérité...

Mais ces filles-là sont véritablement pleine de ressources... Remises de leur émotion, elles mettent un dernier coup de collier, avec une adresse retrouvée sous le cercle en fin de rencontre pour finalement s’imposer avec 19 points d’avance (79-60).

Nous avons bien vu encore une fois ce samedi que nous n’avons rien à envier aux plus grands clubs régionaux féminins. Un jour, il faudra bien que toutes nos joueuses du club admettent que nous ne sommes plus ce petit club de l’ouest lyonnais qui essaye d’exister au plus haut niveau, mais bel et bien un grand club formateur régional, craint par les plus grandes équipes ! Quand nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !

Mais être craint ne suffit pas... Le moindre relâchement, le moindre détail peut faire basculer une rencontre pourtant parfaitement engagée. Et savoir gérer les temps faibles fait aussi partie de l’apprentissage et de la formation.

Tout ceci est nouveau pour nos feux follets, mais nul doute qu’avec du travail, de l’assiduité et de la persévérance, nous arriverons à gommer toutes ces imperfections...

S.B

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