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Les U15F1 pétrifiées à Roanne

Les U15F1 pétrifiées par l’enjeu (59-37) ...

 

Ce déplacement à Roanne ce samedi était synonyme d’enjeu pour les deux équipes. Roanne voulait confirmer sa place de leader, et nos feux follets essayer de conquérir la deuxième place. Après la formidable prestation de la semaine dernière, nous nous attendions à une très belle rencontre, avec deux belles équipes en opposition. Mais malheureusement tout ne se passa pas comme prévu...

L’échauffement est cauchemardesque pour nos protégées, déjà dans « l’appréhension » et « l’anxiété ». Alors qu’en face, les pinkettes paraissent ultra déterminées, certainement sous pression du résultat, car en cas de défaites, tout serait remis en cause...

Les débats commencent dans une atmosphère très étrange... Les deux équipes sont « tétanisées », et le premier panier bleu n’intervient qu’au bout de 2’30 (2-0). Les pinkettes sont très maladroites sous le cercle, certainement en surpression, et leur premier panier n’intervient qu’au bout de 5’ (3-2) ... Heureusement pour nous car les occasions s’enchaînent pour elles, à cause déjà de nos trop nombreuses pertes de balle, encore une fois, dans la précipitation, sur des passes mal ajustées ou pire encore, sur des remises en jeu... Et c’est un véritable miracle d’être en tête à la fin du premier QT (7-5). On aurait été mené de 15 unités, il n’y aurait rien eu à redire...

Bis repetita à la reprise... Encore des pertes de balle injustifiées, mais cette fois ci la réussite a rejoint les pinkettes... Nous nous donnons beaucoup de mal pour récupérer ce précieux ballon, qu’il est bien dommage de le perdre aussitôt... (12-11). Puis nous prenons un premier éclat (8-0) sur une agressivité adverse décuplée, et nos crises de « panique » ... L’envie est clairement du côté de l’adversaire maintenant et la « peur », la peur de mal faire tout simplement, nous envahit. Mais sur un dernier élan de bravoure avant la pause, nous restons au contact (18-23), pour garder espoir en seconde période...

Mais cette peur, encore une fois, nous rattrape... Le retour des vestiaires est dans la continuité de la première période. L’envie et la détermination sont toujours du côté des roannaises qui se donnent sans compter et imposent leur loi physiquement (18-30). Nous subissons tous les impacts, tous les contacts, et notre présence défensive est bien trop passive. L’écart restera bien autour des dix unités pendant quelques minutes, mais notre « phobie » des contacts nous rattrape, et nous prenons un nouvel éclat sur un festival offensif de tirs primés dû, encore une fois, à notre trop grande largesse défensive (30-44).

Il était écrit que nous ne pourrions pas rivaliser aujourd’hui, avec cet état d’esprit qui ne nous caractérise absolument pas. Difficile de rebondir sur cette rencontre où la moindre étincelle dans le jeu ne fait jaillir aucune flamme, aucun orgueil. « Apeurées », « affolées », nous continuons de subir dans la dernière période, tant la différence de niveau intensif et physique est flagrante. Nous ne trouvons aucune solution pour faire douter, si c’était encore possible, l’adversaire. Il faut s’avouer vaincu à la fin de la rencontre, face à une équipe, pas plus forte que nous, mais qui a su trouver les ingrédients pour faire de cette rencontre un objectif principal de sa saison (37-59).

La défaite est lourde, cuisante, telle un « cauchemar », mais la victoire roannaise est totalement méritée. Nous n’avons pas su répondre à l’enjeu de la rencontre que ce soit au niveau comptable, physique, ou bien dans l’envie et la détermination. Nous nous attendions à une rencontre serrée, du beau jeu, mais il n’en a rien été puisque nos feux follets sont restés « tétanisés » par l’enjeu et ont laissés les roannaises prendre le contrôle de la rencontre. C’est encore une fois de l’expérience que nous emmagasinons pour la suite de la formation de nos feux follets. Mais il ne faut pas oublier non plus que ce sport est un sport de compétition, surtout dans la phase principale du championnat, et que les victoires sur des matchs couperet doivent être absolument mieux abordées. Mais ce samedi, impossible de revenir avec une victoire des terres ligériennes tellement nos pertes de balle ont été nombreuses et offrant par la même occasion, de nombreuses solutions à l’adversaire.

Des étincelles ont tout de même jailli du parquet ce samedi, avec des révélations sur des joueuses dont on ne doutait aucunement de leurs capacités. Il fallait juste un déclic, une prise de conscience, qui on l’espère, va se poursuivre sur les prochaines rencontres.

Il va donc falloir encore travailler sur le plan technique, sans compter les efforts, pour finir cette saison sur la meilleure note possible, sans « crainte », sans « angoisse » ...

S.B