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Les panthères adeptes du potager

Nos panthères adeptes du potager (72-52)…

Déjà la dernière journée de ces brassages pour nos panthères avec un déplacement encore lointain du côté de Cournon dans le département du « Puy du fou » comme l’a énoncé une de nos panthères… Faudra réviser ! Dernière rencontre avant une trêve de la Toussaint bien méritée. Aucun enjeu dans cette rencontre car le sort des deux équipes pour la prochaine phase étant dors et déjà scellé… Si ce n’est de voir « germer » la première « graine » des victoires pour une des deux équipes, qui ont affronté jusqu’à présent de grosses écuries…

C’est dans une « serre » climatisée que les débats commencent… Les panthères nous surprennent en ce début de rencontre… Mais quelle «mouche » les a piquées ? Nous ne sommes pas habitués à voir un début de rencontre de la sorte ! En une semaine nous ne les reconnaissons pas ! La défense est là, les relances également, et nous prenons logiquement la tête (12-5). Aucun relâchement dans ce QT… Nos panthères sont transcendées comme jamais… La « bêche » et le « râteau » font bon ménage avant les futures « plantations ». Nous rajoutons même un peu de « compost » pour accroitre le rendement des futures « récoltes » (18-9).

Tout change avec des attitudes défensives comme ca ! Avec notre « parterre » prêt pour les plantations d’automne, les relances deviennent plus faciles, les jambes sont moins lourdes, et surtout le cerveau ne pense qu’à jouer au basket et ne pense plus à l’échec ! Et ça nous fait beaucoup de bien par les temps qui courent… (15-27). Toutes nos panthères y vont de leurs petites « graines ». Un peu trop parfois… Car on oublie souvent de lâcher ce ballon qui semble nous coller à la « paume » de notre « arrosoir ». Un TM bleu s’impose afin de recadrer les quelques petites erreurs… Nos panthères sont à l’écoute, très à l’écoute même, chacune bien décidée à faire avancer leurs troupes. Un TM quelque peu perturbé par un public local agacé face au haussement de la voix du coach adverse, mais rien ne nous perturbe… Un dernier tir derrière l’arc nous propulse en tête avec une avance confortable à la pause (37-22).

Un léger fléchissement s’opère à la reprise… Pendant quelques instants, nos panthères oublient les bonnes pratiques, mais l’adversaire n’en profite pas… Ouf ! On se remet sur le droit chemin avec des attitudes défensives qui font plaisir à voir. Les interceptions s’enchainent, on résiste, on ne subit plus rien et nous imposons notre rythme. La « binette » et la « sarclette » raisonnent en cœur et nous propulse au tableau d’affichage avec 23 unités d’avance (30-53). Jamais nos panthères ne relâcheront leur emprise jusqu’à la fin du QT et c’est avec 25 unités d’avance au tableau d’affichage que nous allons aborder la dernière période (36-61).

L’objectif du dernier acte est d’encaisser moins de 50 points et largement réalisable avec ce que l’on a pu voir jusqu’ici. Les deux équipes se tiennent dans les dix dernières minutes et un relâchement physique en fin de rencontre permettra aux puydomoises de passer la barre des 50 unités. Le buzzer final retentira sur une victoire de nos panthères 72-52.

Qu’a bien t’il pu se passer dans la tête et les jambes de nos panthères lors de cette semaine écoulée ? Sans leur faire offense, l’adversaire était bien sûr d’une moindre qualité que les rencontres précédentes, mais nos panthères ont affiché un tout autre visage, celui que l’on attendait depuis longtemps. Des attitudes défensives qu’on adore, des encouragements de la part de toutes et surtout une cohésion à toute épreuve. Des semaines que l’on attendait ça ! Nous n’avons jamais douté d’elles mais il fallait ce déclic… Lequel ? Je n’en sais rien… Mais c’est pour ça que nous avons travaillé si durement jusqu’ici, physiquement et mentalement. Il reste évidemment beaucoup de choses à corriger et à approfondir, notamment la driblite aigüe, la dureté dans les drives et layups, seules sous le cercle, mais nous avons vu le principal ce samedi. Bravo mesdemoiselles !

Souvenez-vous tous de ce passé pas si lointain où je vous disais que le travail était cette petite graine qui pousse lentement dans la terre, sans y prêter attention… Et un beau jour la « germination » se produit, sans qu’on sache le pourquoi du comment… Samedi dernier était ce jour là !

Il ne reste plus qu’à faire grandir cette nouvelle plante, bien accrochée, pour l’instant, à leurs « tuteurs »…

S.B.

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