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Les U15F1 victimes du changement climatique (52-54) .

 

Les U15F1 victimes du changement climatique (52-54) ...

 

Très bien accueillis par le club de Viriat et Christophe, le CTF du comité de l’Ain et précurseur du développement du PSB, c’est sans doute avec un esprit revanchard que Viriat recevait ce samedi nos feux follets... Nous savions que nous allions être attendus, et nos trop nombreuses absences nous font craindre le pire... Qu’importe, nous sommes un club formateur et ce ne sont que des rencontres de brassage... Et celle-ci va permettre à de nombreuses joueuses de venir titiller le haut niveau régional et prendre, déjà, de l’expérience pour les futurs rencontres et futures « saisons » ...

Les filles vont se préparer...Quand soudain notre capitaine vient nous demander si on ne lui a pas fait une mauvaise blague... « Qui a pris mes baskets ? » demande t’elle... « Bein... personne » lui répond-on... Début d’une course contre la montre... Virée en « trombe » à l’Intersport du coin pour s’équiper... Waouh... Petite frayeur...

Très diminuées numériquement, le début de rencontre est bien timide de part et d’autre... La « température » élevée et l’indice « humidex » présents dans la salle n’y sont pas étrangers... Nous avons perdu tous nos standards défensifs du weekend précédent... Les attitudes sont bien trop timides et l’agressivité quasiment inexistante... Nous sentons bien alors que la rencontre du weekend passé était d’une exceptionnelle intensité. Nous virons cependant à quelques longueurs des locales au bout de 10’ (14-18) ... Un moindre mal !

C’est à ce moment là que nos feux follets réalisent qu’il faudra encore cravacher pour éteindre les espoirs aindinois... Le fameux « Gulf Stream » souffle dans notre dos, notre défense retrouve des couleurs, l’entente est parfaite et le score s’en ressent... On inflige un 10-0 qui nous permet de prendre un peu « d’air » (24-18). On appuie encore là où ça fait mal... Agressives et intransigeantes, nos feux follets gardent confiance en elles en haussant encore le curseur défensif pour atteindre la pause avec une avance, somme toute, confortable (34-23).

« L’amplitude thermique » de la pause médiane n’aura pas contribué à « irriguer » les corps et les cerveaux de nos feux follets... La reprise est difficile... Nos contrattaques sont beaucoup moins tranchantes et la finition n’est plus au rendez-vous. Les bressanes, avec le soutien de leur public, refont petit à petit leur retard (42-34). On a le capot qui fume... L’adversaire a compris que nous sommes déjà bien usés physiquement et appuient encore sur l’accélérateur avant le dernier acte (46-40).

Il fait trop chaud pour un début octobre, et aucune « pluie » n’est annoncée dans ce dernier QT pour rafraichir l’ambiance... On entre alors en pleine « saison sèche » ... une vraie période de « disette » où la faune et la flore ont bien du mal à s’acclimater... Assommées par tant d’effort et par cette « atmosphère » pesante, nos feux follets vont finir par craquer d’abord physiquement, puis moralement...

Les bressannes prennent les commandes de la rencontre à 2’ du terme pour ne plus les lâcher. Cet « effet de foehn » nous assomme. On suffoque... On étouffe... Les « précipitations » successives nous font perdre de trop nombreux ballons par un manque cruel de lucidité. Nous aurons pourtant la balle d’égalisation mais, encore une fois, la fatigue physique et mentale nous empêche de conclure au cercle... Il faut s’avouer vaincu (52-54) ...

Défaite cruelle, oui, mais défaite logique tout de même... Peut-être qu’avec une équipe au complet et sans blessées nous aurions pu espérer une meilleure issue, peut-être... Mais ce n’est pas une excuse, loin de là. Il faut toujours jouer avec ses armes en présence, se défendre avec ses moyens. Mais ce samedi, nous n’avons pas vu cette équipe qui est capable d’affronter n’importe quelle « tempête » ou « tornade » qui se dresse sur sa route... Nous avons vu une équipe qui, trop souvent, reculait, refusant par moment d’affronter les « éléments ». Et, encore une fois, à ce niveau-là, ça ne pardonne pas.

La victoire de la semaine dernière nous a rassurée. La défaite de ce samedi va nous faire progresser, c’est une évidence. C’est toujours dans la défaite qu’on apprend. Et aujourd’hui, on a vu tout le travail qu’il reste à accomplir pour ce groupe. Et ça commence par les entrainements, où l’on a vu la semaine passée un certain manque de concentration et des attitudes qui ne trompent pas. Et la réussite de cette saison, qui est toujours aussi prometteuse, passe forcément par là. En espérant que la chaleur de ce début octobre diminue enfin...

Foutu climat... Vivement la prochaine ère glaciaire....

S.B.

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