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Les gazelles cheffes étoilées (72-58)

Les gazelles cheffes étoilées (72-58) ...

 

Dernier déplacement de l’année calendaire pour nos gazelles qui se rendaient ce samedi à Combronde pour y affronter l’équipe de la CTC Nord Puy de Dôme. Un choc entre ces deux équipes encore invaincues et qui allait donc voir le vainqueur enfiler seul le « tablier » de leader… Départ très matinal (peut être trop pour certains), avec encore un long trajet mais toujours ponctué de bonne humeur et de bonnes histoires qui réveillent nos « papilles ». Nous nous retrouvons tous ensemble, cette fois ci dans la bonne salle, à l’heure de l’apéro, avec la ferme intention de se faire respecter et de défendre notre patrimoine « gastronomique »…

Tout commence parfaitement bien… Nos gazelles sont déjà affairées aux « fourneaux », chacune à leur tâche, respectant parfaitement la « recette » du plat qui est au menu ce samedi midi. Nos excellentes attitudes défensives surprennent les puydomoises qui ne s’attendaient pas à pareil accueil. Surprises, impactées à chaque contact, les locales vacillent face à notre partition, digne d’un réglage millimétré d’une « brigade » de cuisine d’un « restaurant » étoilé (22-11).

Nous allons quelque peu déchanter au deuxième QT, avec par moments, une baisse significative de notre agressivité. Mais les locales ont déjà bien trop subi, et les contacts deviennent encore plus rudes… Les puydomoises sont agacées, énervées, peu habituées à ce genre d’agressivité et de rigueur qui nous caractérise, et finissent souvent fesses à terre (32-24). A l’étape de « l’épluchage » des « oignons », s’en est trop pour notre adversaire qui ne peut retenir ses larmes… Notre volonté, notre agressivité et surtout notre concentration ont fait la différence dans notre « recette » de cette première MT. (40-32). Mais l’écart est loin d’être significatif et la vigilance doit rester de mise…

Ce duel, digne de « Top Chef », continue en seconde période… Les « casseroles », les « gamelles », et autres « ustensiles » commencent à voler dans les « cuisines »… Les esprits s’échauffent et l’agacement est toujours du côté des locales, qui ne savent plus comment faire pour recoller au score. Nos gazelles, quant à elles, restent focus sur leur objectif, signe déjà d’une grande maturité. Appliquées derrière leurs « fourneaux », elles continuent leur travail de sape, d’user leurs concurrentes dans tous les compartiments du jeu. L’écart ne grandit pas (48-38), mais c’est un fait, nous avons pris le dessus mentalement… L’adversaire est maintenant « cuit à point » (59-48)…

Nous passons donc la vitesse supérieure dans la dernière période afin de préparer « l’accompagnement »… Cette belle « sauce gastronomique » qui me fait saliver d’avance… Cette « sauce » défensive aux « épices » poivrées, qui irrite la gorge de l’adversaire, incapable de respirer, suffoquant, titubant… Le « chef » adverse est ainsi obligé de prendre un TM pour désenflammer les trachées en feu de sa « brigade » (70-53)… Mais à 4’ du terme, l’écart est trop important pour les locales qui finissent par s’éteindre par manque de « gaz » dans leur « cuisinière » ! Nos gazelles finissent donc par s’imposer dans un duel de haute volée et conquièrent donc, par la même occasion, la première place de leur poule (72-58).

Quel combat ! Quel duel ce samedi ! La partie était loin d’être gagnée d’avance, mais nos gazelles ont su retrousser leurs manches, salir leur « tablier » de cuisine, en parfaite symbiose. Ce fut de loin leur plus belle prestation depuis le début de saison…. Les attitudes, la concentration, la communion… Tous les « ingrédients » étaient présents pour nous offrir ce très beau repas gastronomique. Un match référence sur lequel il faudra s’appuyer jusqu’à la fin de saison, résultat d’une semaine d’entrainement quasi parfaite, lors de laquelle cette « recette » a été répétée à maintes reprises.

Notre « chef étoilé » peut être fier du travail réalisé jusqu’ici… Il reste bien sûr beaucoup de choses à peaufiner, mais le plus important, c’est-à-dire l’état d’esprit et le dépassement de soi, sont bien présents…

Il faudra juste les conserver car, comme en « gastronomie », le plus dur va être de maintenir nos « étoiles », prêt à affronter les critiques, vouloir encore progresser et ainsi continuer à éveiller nos sens gustatifs et émotionnels…

S.B.